La joie est un sentiment stimulant qui pousse à l’action, à l’amour, à la miséricorde. La joie est le meilleur tonique contre la mauvaise digestion, la mauvaise élimination et la tension nerveuse.
Mais comment avoir de la joie quand tout nous semble si gris autour de nous?La joie est intérieure. Elle vient d’une satisfaction de nos facultés et de notre âme. L’apprentissage de la joie se fait un peu comme l’apprentissage du positif : cet apprentissage se fait surtout au début par l’attitude.
Si vous vous sentez triste, relevez la tête, faites un mouvement en avant et dites : « Mais non, pourquoi suis-je triste ? » Tout de suite les malheurs qui pourraient arriver et qui n’y sont pas, surgissent à l’esprit : « C’est vrai, si j’avais tel ennui, je serais encore plus malheureux que je le suis ! » Et là, l’intelligence se met à raisonner, à énumérer ce qu’il possède… Alors, la tristesse s’en va en tapinois et la joie, sans grand éclat peut-être, mais une joie tranquille, s’établit en nous.
La joie n’est pas nécessairement des grands éclats de rire, des sauts, des courses folles. C’est le plus souvent une sérénité, un état paisible où tous les obstacles semblent diminués.
La joie naît à tout instant de la vie si on sait envisager celle-ci. Il est assez rare que l’homme soit au plus profond de la misère. Il y a toujours des compensations quelque part et ces compensations, si on sait les apprécier, font naître une joie tranquille.
La joie est la résultante du positif : elle est sa fille, une fille qui manifeste le positif d’où elle est née.
La joie, c’est le sourire de l’âme.
Adéla Tremblay Sergerie,
Session La Détente, extrait.
https://boutique.fondationscientifique.org/