« Quand on commence à t’enseigner à faire quelque chose, que ce soit conduire une voiture, apprendre à nager ou à jouer d’un instrument de musique, tu es très attentif à chaque mouvement, chaque action que tu fais. Tu les corriges et continues à essayer jusqu’à ce que tu l’aies maîtrisé, quel qu’il soit.
Puis tu te rends compte que tu n’as plus à penser à chaque mouvement, tu le fais automatiquement ; tu te laisses porter et y prends plaisir parce que ce n’est plus un effort. Il en est de même avec cette vie spirituelle… «
« Il n’y a ni effort ni tension dans la nature ! Une graine évolue à travers son cycle tout entier ; elle n’a pas à faire quoi que ce soit ; elle a juste à laisser ce cycle se faire. Tout ce que tu as à faire est de permettre que tout se fasse. Pourquoi ne pas te laisser te transformer en un magnifique papillon ? Sors de cette chrysalide, de cet espace confiné, des restrictions de ton mental et de tes idées de mortel !
Quand un serpent change de peau, il se tortille lentement hors de l’ancienne et la laisse derrière lui se dessécher et se désintégrer. En grandissant et s’élargissant, un crabe déborde de sa carapace et en fait pousser une plus grande et plus belle. Un oiseau brise sa coquille et en émerge complètement transformé. Il est libre, libre, libre ! C’est ce qui t’attend. Une nouvelle liberté, une nouvelle joie, tout un monde nouveau attend de s’ouvrir à toi quand tu voudras bien abandonner ces anciennes façons, pensées et idées restrictives, et accepter d’être transformé. »
Eileen CADDY, La petite voix (1er & 2 novembre), Édition le Souffle d’Or, collection Findhorn
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Merci pour ça, Véronique. N’ai une fois rencontrée Eileen Caddy quand je vivais en Écosse. Une femme magnifique. Est ce que Robert St John a ecrit un livre sur la métamorphose ? J’ai pratiquée la technique en Ecosse, il y a des lustres, mais ca a peut être plutôt de Gaston St. Pierre. Merci, Brendha.